Entreprises : les modes de financement qui s’offrent à vous
Investissement
February 10, 2021

Tout s'avoir sur l'investissement


Il s'agit d'un sujet délicat aussi bien pour une entreprise traditionnelle que pour une start-up. Souvent pour cette dernière, les apports obtenus à l'amorçage du projet demeurent insuffisants pour garantir une pleine croissance. Il s'avère alors important de réfléchir aux soutiens financiers permettant de développer l'activité sur le long terme.


Pourquoi et comment investir dans les startups ?


Ce projet d'investissement répond au besoin des entrepreneurs à la recherche d'un modèle économique flexible. Aujourd'hui à la mode, ces entreprises innovantes se caractérisent en effet par leur excellente capacité d'adaptation. Elles sont attentives aux réactions du marché et peuvent de ce fait créer un produit ou un service sollicité. Grâce à ce potentiel, les startups sont en mesure de conquérir plus rapidement leurs cibles. En résultat, elles n'ont pas besoin d'attendre des années pour voir leur activité se développer.


Aujourd'hui, les investisseurs sont alors nombreux à s'intéresser à ces entreprises capables de s'imposer rapidement sur le marché. Même si le risque existe, l'investissement dans une start-up propose d'ailleurs plusieurs avantages. En plus de la croissance assurée des activités, il y a entre autres la réduction d'impôt. Pour ceux qui ignorent comment investir dans les startups, sachez qu'il existe différentes possibilités pour y parvenir. On peut par exemple passer par un réseau de business angel ou miser sur le crowfunding.


Comment obtenir des financements pour une startup ?


Le fonds nécessaire dépend du stade dans lequel se trouve la start-up. Ainsi lors du démarrage, l'objectif sera de garantir un décollage réussi du projet. C'est le moment de faire appel à des investisseurs pre-seed. Cette catégorie regroupe les personnes ou institutions qui peuvent soutenir financièrement ce début particulièrement difficile. Les créateurs du projet sont dans ce cas en tête de liste en tant qu'investisseurs principaux. L'État et les collectivités territoriales peuvent également apporter leur contribution.


C'est aussi à cette période que l'apport financier d'un business angel trouve son utilité. Ces investisseurs providentiels sont toutefois difficiles à trouver. C'est là l'importance de solliciter une organisation qui peut mettre l'entrepreneur en relation avec des investisseurs potentiels. Sinon, il y a les family offices, une solution efficace pour le besoin urgent d'un fonds d'investissement. Souvent issues d'une même famille habituée à investir, ces personnes s'accordent à placer ensemble une part de leur patrimoine.


Une fois le démarrage réussi, la startup est maintenant à ses premières phases de développement. Elle a besoin de fonds pour financer ses besoins matériels et humains. Elle fera alors appel aux investisseurs en seed pour la soutenir au cours de ce stade. Lorsqu'ils investissent à titre privé dans une société non cotée, on parle de capital risque. Grâce à cette prise de participation minoritaire au capital, l'entrepreneur voit augmenter ses chances d'obtenir une subvention auprès des banques.


C'est quoi la différence entre un VC et un BA ?


La principale différence se situe au niveau de l'apport financier de l'investisseur. Le capital risqueur ou VC table généralement sur des montants plus élevés. Voilà pourquoi il est préférable de solliciter un venture capital lorsque l'entreprise se trouve à un stade plus avancé. Le montant minimum avec ce type d'investissement tourne autour de 500 000 euros. Les investisseurs qui se lancent dans ce projet sont assez difficiles à convaincre. Dans ce cadre, les fonds sont généralement des sociétés de capital risque.


Les BA se caractérisent en revanche par leur flexibilité. Ils sont moins exigeants par rapport au venture capital. Les investisseurs de ce type peuvent intervenir tôt dans la vie de la startup. De par leur souplesse, ils sont des partenaires privilégiés pour le démarrage d'un projet. Cependant, ils investissent des sommes moins importantes, ne dépassant que rarement les 150 000 euros.


Notez enfin que participer au développement d'une startup c'est déjà investir dans l'économie réelle. Que l'investisseur agisse en tant que BA ou par le biais d'un capital risqueur, son investissement aura toujours un sens. En plus de ses avantages propres, notamment au niveau fiscal, il participe à la création d'emploi. Le sens de l'économie réelle se trouve juste dans cette volonté d'investir dans l'humain.


Comment trouver une sponsorisation pour son entreprise ?


La quête de sponsoring constitue un souci partagé par une entreprise traditionnelle et une start-up. C'est d'ailleurs l'étape la plus difficile dans le démarrage d'un projet, quel que soit le type d'activité à développer. Il faut reconnaître aussi que les risques liés à l'investissement sont, certes, présents pour les deux structures. Cependant, les startups apportent davantage de sérénité aux investisseurs grâce à leur croissance rapide.


À la différence d'une société classique, une entreprise innovante implique également de mobiliser des capitaux plus conséquents. C'est comme cela que la seconde peut assurer la croissance à chacun de ses stades d'évolution. Voilà pourquoi on parle d'investissement en pre-seed au moment de démarrer un projet innovant. Cette phase est considérée comme instable et risquée d'où l'intérêt de trouver des apports financiers assez importants. Lorsque la startup réussit à franchir cette étape, elle peut amorcer la série seed.


Pour revenir aux entreprises classiques, les marges de manœuvre sont cependant assez serrées sur le côté financement. Ce type d'investissement réclame avant tout un apport personnel assez conséquent de la part du créateur. Les apports des associés viennent renforcer ce fonds. Souvent, il faudra aussi effectuer un prêt bancaire. Et comme pour une startup, cette démarche peut relever d'un parcours du combattant pour une entreprise traditionnelle. À défaut d'avoir réussi à convaincre la banque, l'entrepreneur n'aura pas l'aide espérée pour démarrer ses affaires. Enfin, il y a le chiffre d'affaires qui découlent des ventes de produit ou de service.


Vers quels investisseurs se tourner quand on est une startup ?


Au début d'un projet, les investisseurs potentiels sont le plus souvent des personnes connues par l'entrepreneur. C'est dans ce cas que l'on parle de la « love money ». Cette démarche précède la quête des investisseurs formels. Les fonds proviennent alors des gens proches, de famille et amis. Durant cette étape, les apports provenant des investisseurs de type business angel sont également souhaitables.


Le lancement du projet correspond au moment de mobiliser les investissements en venture capital. Ces apports permettent en général à l'entreprise de faire face à un équilibre financier encore fragile. En effet même si l'affaire démarre, la start-up n'a pas encore réussi à créer des résultats positifs. Elle se trouve alors dans une période délicate. La distribution de dividendes ne peut donc pas avoir lieu lors de cette étape.


Pour les spécialistes dans les technologies financières, on parle d'investissement fintech vc. Il s'agit d'ailleurs d'un secteur très porteur d'où l'engouement des investisseurs vis-à-vis du fintech. En effet, 75 % des consommateurs recourent à un service de transfert ou de paiement d'argent dans le monde. Cette donnée laisse présager un secteur en pleine évolution, mais dans lequel règne une très grande concurrence.


Comment lever des fonds pour une startup ?


La levée de fonds peut répondre à différents besoins pour l'entreprise. Lors du démarrage, elle sert le plus souvent à financer des recherches et des campagnes de marketing. Cet apport permet aussi de renforcer ses capitaux propres ou l'internalisation des activités de la startup. Ce projet résulte le plus souvent d'une ambition des entrepreneurs visionnaires. Il réclame pourtant d'importantes sommes d'où la nécessité de faire appel à de nouveaux investisseurs.


Néanmoins, la collecte de fonds concerne surtout les startups portées davantage sur l'innovation. Les apports obtenus servent à soutenir le développement d'un nouveau produit ou service.


Quel que soit l'objectif, la sponsorisation via ce dispositif peut prendre plusieurs formes. Au début d'un projet, on parle de capital amorçage. Celui-ci sert à soutenir les besoins financiers de la startup à ce stade précoce. L'investissement se transforme ensuite à un coup de pouce pour accélérer la croissance de l'entreprise.


Pour réaliser une levée de fonds, l'entrepreneur va émettre des titres de son entreprise pour ensuite les vendre à des investisseurs. Affectés au capital de la startup, ces titres seront ensuite utilisés pour financer les besoins de celle-ci. Le plus grand défi avec cette étape est de savoir convaincre les investisseurs sur la viabilité du projet.


C'est quoi un investissement pré-seed et seed ?


Comme introduit un peu plus haut, le pré-seed concerne les apports financiers utiles pour le démarrage du projet. Certains experts l'assimilent à un mélange entre love money et subventions. L'entreprise se sert généralement de cet apport pour démontrer l'existence de son marché à plus grande échelle.


En même temps, le fonds servira à valider son prototype ou son concept. Au début, la startup se trouve en effet dans une période assez délicate. Même s'il s'agit du moment propice pour sa valorisation, le risque est omniprésent. L'entreprise doit marcher à tâtons, car elle évolue suivant les exigences et les contraintes du marché.


Le second type d'investissement sert à financer la croissance de l'entreprise. Même si celle-ci a réussi à lancer son activité, elle a encore besoin de fonds pour atteindre la stabilité. À ce moment, les premiers utilisateurs sont convaincus par le produit ou le service qu'elle a proposé. Par conséquent, elle doit engager des efforts dans la structuration de son équipe. Le défi consiste aussi à moderniser les équipements afin d'assurer sa traction sur le marché.


Existe-t-il des investisseurs spécialisés FinTech et InsureTech ?


Le placement dans les technologies financières a toujours intéressé de nombreux investisseurs. Ce secteur concentre ses efforts dans la recherche de technologie visant à améliorer les services financiers. À l'heure actuelle, ce sont les investisseurs privés qui semblent être plus portés sur ce phénomène. Pour le cas de la France, les startups qui opèrent dans le secteur des technologies financières ont récolté plus de 200 millions en 2018.


Le démarrage d'un projet dans ce cadre s'avère toutefois complexe. Parmi les challenges à relever par l'entreprise, il y a la difficulté liée à l'embauche. Le développement de ce type de technologie requiert en effet des compétences très valorisées en finance et en informatique. Ce profil, bien que nécessaire, demeure pourtant une perle rare. Voilà pourquoi une majeure partie des fonds mobilisés via un fintech vc sera utilisée pour le renforcement de l'équipe.


Pour l'Insure Tech, il promet un bel avenir aux investisseurs malgré ses années de retard par rapport au Fintech. La modernisation du secteur de l'assurance apparaît à l'heure actuelle comme incontournable. Et même si ce domaine reste également l'apanage des investisseurs privés, rien n'empêche l'État ou les collectivités d'y trouver leur compte.


Existe-t-il des structures d'accompagnement qui investissent également dans les startups ?


Effectivement, le HUB612 accompagne les startups dans le développement de leur projet. Concrètement, il s'agit de l'accélérateur de la Caisse d'Epargne Rhône-Alpes. Il est un partenaire privilégié pour les jeunes pousses travaillant dans la transformation numérique, la Blockchain, l'Insurtech et la Finetech.


Le HUB612 est considéré à la fois comme un centre d'accompagnement et un lieu d'émulation. Il permet aux bénéficiaires d'obtenir des aides financières par le biais du véhicule HUB612 Participation. Au cœur de ce projet se trouve un comité indépendant composé d'entrepreneurs locaux, de capitaux risqueurs et de dirigeants de banque. Cet assemblé se réunit 4 fois par an afin de valider un plan d'investissement dédié aux startups. Les entreprises retenues pour ce plan d'aide peuvent espérer une aide financière entre 50 k€ à 250 k€.


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